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Black vulture in Dadiah

Black vulture in Dadiah
After a short staying at the volunteers’ house in Dadiah, I have decided to write an article about a raptor species that I had never seen in the wild before, the Black vulture (Aegypius monachus).
The Black vulture is one of the biggest bird species in Europe, with a wingspan of from 2.60 to 2.95 m. It is also one of the most threatened species in the world. I am going to try to present this species, the causes of its extinction and its importance inside an ecosystem.
Bigger than the Griffon vulture (Gyps fulvus) and the Bearded vulture (Gypaetus barbatus), the Black vulture impressed people by its size and its gait. Totally dark, with a naked head, it is very similar to the vultures from “The jungle Book”. Moreover, the Black vulture is a scavenging species which mainly feeds on ungulate carcass, and sometimes on small diseased or hurt mammals. During the feeding, it is also a dominant species which feeds before Griffon vultures or the Common Ravens (Corvus corax). Therefore, it is situated at the top of the food chain and participates actively in the recycling of organic matter in the first step of decomposition.
The Black vulture is a “loyal species”, i.e. the couple stays together during their all lives. They build a nest composed of branches with grass on the bottom. The female lays a unique egg on which she sits for 50 days, alternatively with the male. The juvenile stays on the nest for 4/5 months and then remains close to his parents. Differently from the adults, the juveniles have the neck and the head covered in down; they also have darker feathers. They reach the sexual maturity in five years and have complete adult feathers when they are six years-old. Thus, it’s a long span life species with a slow reproduction cycle. It is also a not very sociable and sedentary species in comparison with its closest species in Europe, the Griffon vulture. Only some juveniles join colonies of Griffon in order to find food easily.
Its slow reproduction cycle, its size and its alimentary demands have led the black vulture to be a vulnerable species in view of the changes induced by human activities.
Since the 17th century, the vulture population has been decreasing gradually. Until the 20th century, the main explanation for that was the systematic hunting performed for its bad reputation. People observed them mainly around dead and diseased animals, which largely contributed to its reputation.
Since the 20th century, others factors have appeared. The Black vulture lives in wooded habitats (plains or mountains), often occupied by a diversified fauna. Thus, the destruction of its habitat rushes the decrease of its populations effectively. Moreover, the industrialisation of livestock farming and the European laws have accelerated the extinction of this species. They instructed farmers to remove all the dead animals from the wild field, and so eliminated one of its main source of food. Reintroduction programs have been carried out since the seventies, and have had good results. However, they have highlighted the negative impact of the medication of livestock farming on the fertility and on the survival of the species.
Currently, the most important Black vulture populations are found in Spain (800 couples) and in Greece, with just 20 couples recorded.
So, I greet the work of the Dadiah volunteers for the protection of this beautiful raptor, and say you,
See you soon,
Salomé

Suite à un petit séjour chez les volontaires de Dadiah, j’ai décidé de prendre le temps d’écrire sur une espèce de rapace que je n’avais jamais vue en liberté avant, le Vautour moine (Aegypius monachus).
Le Vautour moine est une des plus grandes espèces d’oiseaux d’Europe avec une envergure d’environ 2,60 à 2,95 m. C’est aussi une des espèces les plus menacés au monde. Je vais donc essayer de vous présenter cette espèce, les causes de sa disparition et l’importance qu’elle présente au sein d’un écosystème.
Plus grand que le Gypaète barbue (Gypaetus barbatus) ou que le Vautour fauve (Gyps fulvus), le Vautour moine impressionne aussi bien par sa taille que par son allure. Totalement noir, avec une tête dénudée, il n’est pas sans rappeler les Vautour du « Livre de la Jungle ». De plus, le Vautour moine est une espèce charognard qui se nourrit principalement de carcasses d’ongulés, mais aussi, parfois, de petits mammifères blessés ou malades. Lors de des curées alimentaires, il est également l’espèce dominante, qui se nourrit la première, avant le vautour fauve ou le Grand corbeau (Corvus corax). Par conséquent il se situe au bout de la chaine alimentaire et participe activement au recyclage de la matière organique morte.
Le Vautour moine est une espèce « fidèle », c-a-d, que le couple reste uni pour la vie. Le couple construit un nid composé de branchage dont le fond est tapissé d’herbe. La femelle pond un œuf unique qu’elle va couver, en alternance avec le mâle, durant 50 jours. Les jeunes restent 4 à 5 mois au nid puis demeurent un certain temps à proximité du couple parentale. A la différence des adultes, les juvéniles présentent un duvet sombre sur la tête et le cou. Ils ont également un plumage plus sombre. La maturité sexuelle est atteinte à 5 ans et le plumage adulte à 6 ans. C’est donc une espèce dont la durée de vie et longue et à reproduction lente. Au contraire du vautour fauve, c’est une espèce peu sociable et sédentaire. Seuls les jeunes se joignent parfois aux colonies de Vautour fauves, afin de trouver de la nourriture plus facilement.
Sa reproduction lente, sa taille et ses exigences alimentaires font du Vautour moine une espèce très vulnérable face aux changements induits par l’activité humaine.
Depuis le 17ème siècle les populations de Vautour disparaissent graduellement. Jusqu’au 20ème siècle, la principale explication à cette diminution fut sa chasse systématique dut à sa mauvaise réputation. Le fait de l’apercevoir systématiquement autour des animaux blessés et malades a largement contribué à cette réputation.
Depuis le 20ème siècle, d’autres facteurs sont apparus. Le Vautour moine occupe un habitat boisé (plaine et montagne) souvent occupé par une faune diversifié. La destruction de son habitat a donc précipité la chute des effectifs de cette espèce. De plus, l’industrialisation de l’élevage bovin et ovin n’a pas arrangé l’état de cette espèce en Europe. Les lois Européennes misent en place dans les années 50 exigent de ramasser tout les animaux morts sur le terrain, éliminant ainsi une de ses principale ressource alimentaire. Des programmes de réintroduction ont été mis en place depuis les années 70. Bien que ces programmes ont été un succès, ils ont également mit en évidence l’impact négatif de la médication (antibiotiques) des élevages sur la fertilité et la survie des individus.
Actuellement, les plus grandes populations se situent en Espagne (800 couples) puis en GRECE, avec seulement une 20aine de couples répertoriés. Je salut donc le travail des volontaires de Dadiah pour la protection de ce majestueux rapace, et vous dit, A bientôt !!
Salomé